« J'ai écrit deux ou trois fois pour dire ce que je pensais. Et c'est paru dans le courrier des lecteurs de La France Agricole », se souvient avec fierté Jean-Marc Albouys. Dans cette famille d'éleveurs de Saint-Paul-Flaugnac dans le Lot, on lit l'hebdomadaire de père en fils depuis quatre générations.

« Mon grand-père s'était abonné à la fin des années 1970. Depuis, on n'a pas arrêté. Et mon fils Jean-Christophe, qui a repris l'exploitation, le parcourt aussi. » Ce que ce jeune retraité préfère, c'est l'édito, le courrier des lecteurs (« ce ne sont pas les bêtises des réseaux sociaux ! ») et les petites annonces.

Celui qui a démarré en 1982 avec 20 ha et 10 bovins à viande pour passer à 140 ha et 100 000 poulets et pintades par an, souligne l'utilité du journal : « Il y a des bons conseils. Je pense à la rubrique juridique par exemple, ça m'a donné des idées. Et puis, pour les améliorations techniques, c'est toujours intéressant de voir comment font les autres. On les commentait souvent en réunions de Ceta (1). Ça permet d'avoir du recul et de prendre de bonnes décisions. »

(1) Centre d'études techniques agricoles.