« En 2022, le nombre de CEPP obtenus est en forte augmentation (+63 % par rapport à 2021) », calcule le ministère de l’Agriculture le 26 janvier 2024. Il a publié le bilan de 2022 de la mise en œuvre du dispositif de ces certificats d’économie de produits phytopharmaceutiques (CEPP). Ce dispositif a été pérennisé en 2019 dans le but de promouvoir les actions qui réduisent l’usage, le risque et l’impact des produits phytosanitaires.

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Environ 37 % des entreprises obligées (distributeurs de phytos, distributeurs et prestataires de services en semences traitées et agriculteurs achetant des phytos à l’étranger) ont réalisé une déclaration, soit 741 structures sur 2 014. 78 % des distributeurs de phytos ont déclaré au moins une action. Le taux de couverture (ratio entre le nombre de certificats obtenus et le nombre d’obligations) atteint 49 %, contre 30,6 % en 2021.

Six actions prédominantes

En 2022, six actions standardisées ont concentré 70 % des CEPP obtenus :

  • Diversification des cultures (28 % des CEPP obtenus). Cette fiche, qui a été ajoutée en 2022, a généré le plus de CEPP cette même année ;
  • Utilisation d’un produit de biocontrôle à base de soufre (16 %) ;
  • Choisir une variété de colza résistante pour lutter contre le virus de la jaunisse (10 %) ;
  • Utiliser une variété de blé tendre résistante aux bioagresseurs et à la verse (7 %) ;
  • Utiliser des produits molluscicides d’origine naturelle (6 %) ;
  • Éviter la germination des pommes de terre lors du stockage au moyen d’un antigerminatif de biocontrôle (4 %).

Au 31 décembre 2022, le dispositif des CEPP comptait 119 actions standardisées et 3 231 références commerciales.