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Les abattoirs français ont reçu 334 000 bovins en janvier 2024. C’est 3,4 % de moins qu’en janvier 2022. C’est le constat que dresse Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, dans une note d’Infos rapides mise en ligne le 29 février 2024.

Les gros bovins mâles échappent à la baisse

Toutes les catégories sont touchées par ce repli, à l’exception des gros bovins mâles dont les abattages sont même en légère hausse, de 0,3 %, à 73 000 têtes. En revanche par rapport à leur moyenne quinquennale de 2019 à 2023, ils décrochent de 4,2 %.

Les cours des jeunes bovins restent bien orientés (11/03/2024)

Du côté des femelles, les abattages de vaches allaitantes s’effondrent de 5,9 % par rapport à janvier 2023 pour atteindre 57 000 têtes et de 10,6 % par rapport à leur moyenne quinquennale. Ceux de vaches laitières chutent de 4,9 % par rapport à l’an dernier, atterrissant à 71 000 têtes. Ils s’enfoncent de 13,4 % par rapport à leur moyenne sur cinq ans.

Les abattages de bovins de boucherie accusent une baisse de 3,3 % entre janvier 2023 et janvier 2024. (© Agreste)

Quant aux veaux de boucherie, les éleveurs ont livré 86 000 têtes aux abattoirs en janvier 2024. C’est 3,1 % de moins qu’un an plus tôt et 15,8 % en dessous de la moyenne quinquennale.